Le mandat du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC) est d’honorer et de célébrer le travail des auteurs-compositeurs canadienset de tous ceux qui ont consacré leur vie à mettre en valeur notre patrimoine musical et à éduquer le public au sujet des réussites de ces auteurs-compositeurs.
Compte tenu de l’énoncé ci-dessus, le conseil d’administration du PACC a élaboré les directives suivantes afin d’établir les critères généraux d’admissibilité à une intronisation pour chacune des trois catégories ; chansons, auteurs-compositeurs, chansons, et autres personnes ayant apporté des contributions importantes à notre patrimoine musical :
Les auteurs-compositeurs doivent être citoyens canadiens de naissance ou naturalisés, ou immigrants reçus ; ils peuvent être vivants ou morts. Les auteurs-compositeurs doivent avoir écrit ou coécrit la musique et/ou les paroles d’une chanson ou d’un répertoire de chansons appartenant à l’une ou plusieurs des catégories suivantes :
Les auteurs-compositeurs doivent avoir considérablement contribué à la culture canadienne par l’entremise d’une chanson ou d’un répertoire de chansons éditées ou autrement mises à la disposition du public pendant au moins 25 ans. L’intronisation d’un auteur-compositeur au PACC entraîne de facto la reconnaissance et l’intronisation de la totalité de son catalogue d’œuvres au Panthéon.
Une chanson est admissible si elle comprend des paroles et une musique, ou une musique seulement, écrite et composée, entièrement ou en partie, par un Canadien (c’est-à-dire un citoyen canadien de naissance ou naturalisé, ou un immigrant reçu), qu’il soit vivant ou mort, et doit appartenir à l’une ou plusieurs des catégories suivantes :
Une adaptation d’une œuvre musicale peut être admissible si elle est suffisamment originale et indépendante de l’œuvre originale et si elle peut se qualifier pour une protection des droits d’auteurs en tant que nouvelle œuvre musicale.
La traduction d’une œuvre musicale originale n’est pas admissible pour une intronisation. Toutefois, si la traduction n’est pas littérale, si elle donne un nouveau sens et une nouvelle sensibilité à l’œuvre originale — en d’autres mots si elle se qualifie pour une protection des droits d’auteurs en tant qu’adaptation indépendante de l’œuvre musicale originale (incluant sa traduction littérale) —, l’adaptation de cette œuvre musicale pourrait alors être admissible pour une intronisation.
Les chansons peuvent avoir été écrites par des artistes admissibles à l’intronisation et sont assujetties aux mêmes lignes directrices en matière d’échéanciers et de directives que pour les auteurs-compositeurs.
En ce qui a trait à l’intronisation des personnes qui auront contribué au développement et au rayonnement des chansons et des auteurs-compositeurs canadiens (ce qui comprend aussi : les éditeurs, les interprètes, les diffuseurs, les autres membres des médias, les collectionneurs de matériel traditionnel et les interprètes de chansons canadiennes, etc.), le conseil d’administration examinera toute recommandation faite par les comités d’intronisation francophone et anglophone. Ces prix sont remis à la discrétion du conseil d’administration.
Le PACC est le fruit de la vision de Frank Davies qui a fondé cette organisation en 1998. Le Frank Davies Founder’s Award est remis à un individu qui a contribué de manière significative au développement, à la promotion et à la conservation des chansons et des auteurs et compositeurs canadiens.
Le PACC compte deux comités d’intronisation, un francophone et un anglophone. Ils sont composés d’individus qui ont une connaissance approfondie de la musique et des auteurs-compositeurs canadiens. Le mandat de ces comités est d’établir les directives recommandées au chapitre de l’admissibilité à une intronisation, superviser le processus de recherche requis pour la recommandation d’un intronisé, recommander des auteurs-compositeurs et des chansons à introniser, et superviser toute autre question relative à une intronisation ; le tout étant soumis à l’approbation du conseil d’administration du PACC. Le nombre d’intronisations dans une année donnée sera laissé à la discrétion du conseil. Le conseil aura également le pouvoir de déroger aux lignes directrices dans des circonstances exceptionnelles.