Félix Leclerc a séjourné à l’Île d’Orléans de juin à octobre 1946, où il s’est retiré pour se consacrer à l’écriture. Pendant ce séjour, il y a terminé son premier roman, Le fou de l’île, qui décrivait la vie le long du Saint-Laurent. Après avoir passé quelque temps à Paris et à Montréal, Leclerc est retourné à l’Île en 1970 et a emménagé dans une maison qu’il construit avec l’aide de ses amis. En 1975, année où la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal lui a décerné le prix de musique Calixa-Lavallée, Félix Leclerc a amorcé avec l’orchestrateur François Dompierre une collaboration musicale de laquelle est née, notamment, la magistrale chanson Le tour de l’île, qui a mis en évidence l’amour du poète pour sa terre d’adoption, dont il a décrit la tranquillité. Elle a aussi évoqué son adhésion à l’indépendance du Québec et la décision du gouvernement canadien d’imposer la Loi des mesures de guerre pendant la crise d’octobre, en 1970.
En 1979, Félix Leclerc a accepté de prêter son prénom aux trophées distribués par l’Association de l’industrie du disque et du spectacle québécois. L’ADISQ lui a décerné son trophée Témoignage au cours de son premier gala.
Félix Leclerc a habité l’Île d’Orléans jusqu’à sa mort, survenue le 8 août 1988.